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L'Organisation obscure : L'apocalypse selon VERSAILLES
19 janvier 2005

Il n'est pas rare de voir des palais remplis de

Il n'est pas rare de voir des palais remplis de simagrées, de semblants de royauté, de fausses imitations, au service d'une économie et d'un tourisme toujours plus affamés.

La Salle du trône de VERSAILLES est La Salle qui a porté, que dis-je, qui a donné l'histoire politique de la FRANCE, NOTRE politique, et donc notre passé.

Aujourd'hui encore, j'ai subi d'énormes pressions, où l'on voulait m'obliger à enregistrer des textes contraires aux principes de chaque idéologie, contraire à mes principes. Je vis dans l'idée que l'espèce humaine, si chère à Zola, n'est pas si mauvaise que l'on veut nous le faire croire. Elle résiste, se régénère, éclate, meurt, mais est toujours là.

Je hais les gens qui se prévalent de leur physique, de leurs connaissances. Ils ne savant pas être plus inférieurs que se qu'ils croient être, ils pensent, non sans tords, qu'ils représentent l'élite intellectuelle, religieuse, voire même esthétique.

Pour moi ils ne sont qu'élite de pacotille, ébranlée à chaque souffle.

Comment un tel homme a-t-il pu s'asseoir dans cet endroit, gouverner en toute quiétude, s'enorgueillir de toutes ses actions?

Nous restions sans voix devant cette représentation de pouvoir absolu, monarchique. Remplis d'admiration et de questionnement, mes yeux sont restés figés sur ce fauteuil, ayant connu tant de temps.

Si peu d'humanité dans autant de richesse, telle est la thèse que soutienne bons nombre de parias, ne voyant là qu'une époque jonchée de famines et d'injustices. Où sont donc les véritables valeurs, la véritable reconnaissance ?

Il me revient à l'idée l'histoire, la vie, d'un personnage méprisable auquel il m'avait été demandé d'arbitrer. Une personne vile, noyée dans ses vilenies, et vivant vilement. Ses vicissitudes même nous obligeaient à le vilipender. Une telle hargne de ma part traduit parfaitement mon ressentiment à se égard.

Il aurait été fort heureux de siéger sur ce siège, éructant ses désirs de telle sorte que nul n'aurait pu l'approcher, l'odorat ébranlé par une odeur insoutenable de pseudo satisfaction personnelle, mêlée grotesquement de stratégies d'auto-imputation positive et d'hétéro-imputation négative.

Je pense qu'en fin de compte, l'ignorance est la clef de la force, nous armant contre la masse.

Mon discours semble sans doute assez trouble, et je m'en excuse, si seulement j'avais été plus objectif, aux risques d'être vu comme timoré, je n'aurai sûrement pas envisagé la création du Mouvement, et tout aurait été si bien.

Je vis furtivement que mon bel éphèbe était en pleine discussion avec quelques hommes. Je compris, à mon grand malheur, qu'il n'était pas si transparent que cela.

La vie est irréversiblement comme cela : l'homme est un être surprenant, attachant, ingénu, érotique, mais également si peu digne de confiance.

Il ne me servait plus à rien, il ne m'aurait servi qu'à me détruire, qu'à me damner, je l'ai découvert, je l'ai compris, je veux le fuir, je court si vite et m'engouffre si loin que je le perds, que je le renie. Il ne m'est plus éphèbe, il sera gerbe. Il m'a eu, mon Organisation aura sa perte.

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